On l’entend régulièrement : tous les secteurs de l’industrie, des services, des transports, etc. ont leur part de responsabilité dans la dégradation environnementale et les conséquences qui en découlent, tel que le réchauffement climatique. C’est en effet le cas, mais pour l’ensemble des filières et des acteurs concernés, c’est-à-dire, la très large majorité de la planète, il existe des programmes, des solutions, dont il est possible de s’emparer.
Cela a pour objectif de permettre une inversion de la tendance néfaste que nous connaissons tous et qui se traduit au quotidien par de plus mauvaises conditions de vie et de santé. Les entreprises qui ont fait le choix du web, du digital et des technologies qui les soutiennent, ne sont pas en reste. Même derrière un écran, avec l’ensemble des services qui sont mobilisés pour les nombreuses activités numériques, l’empreinte carbone pèse comme pour les autres secteurs. Mais là encore, nous allons voir ensemble que des solutions existent.
L’e-commerce, une voie possible pour une empreinte carbone limitée
Nous y reviendrons, mais à toutes les étapes d’une activité de commerce en ligne, du film pour palette utilisé pour l’emballage de ses expéditions, en passant par un transport propre et d’autres éléments techniques, peuvent connaitre des adaptations favorables à l’écologie.
Les différentes étapes d’une vente de produits en ligne
Nous ne traiterons pas ici de la vente de services en ligne, qui, si elle peut aussi connaître des ajustements intéressants pour le climat, a intrinsèquement moins d’impact sur l’environnement que la vente de produits.
En effet, les produits doivent être conçus, fabriqués, conditionnés, stockés et expédiés. Les services passent logiquement par moins d’étapes.
Le numérique : tout sauf neutre en carbone, mais en voie d’amélioration
Les produits sont aujourd’hui majoritairement conçus à partir d’outils informatiques, puis exposés en ligne sur un site web marchand.
Les e-commerçants vont pouvoir, de multiples manières, limiter leur impact environnemental sur ces aspects : appel à un hébergeur neutre en émission carbone, utilisation d’un site web aux couleurs sombres ou utilisant beaucoup de noir, abonnement à un fournisseur d’électricité verte, etc.
Production et logistique : des efforts payants pour l’environnement
Sur le volet production, selon le produit, des solutions seront activables pour limiter la pollution inhérente à la fabrication des produits.
Enfin, sur le dernier volet de l’envoi, là encore, une marge de manœuvre écologique est présente. Il s’agit ici de s’orienter vers des solutions d’emballages faites à partir de matériaux recyclés ou issus de production gérées de manière durable. Ce peut être le cas de nombreuses formes d’enveloppes, cartons, films servant à tenir les produits, etc.
Les labels environnementaux au soutien des discours valorisant les démarches écologiques
Chacune de ces solutions d’emballage ou de conditionnement indiquera expressément, par un pictogramme, un label ou tout autre signe ou sigle, son origine et son mode de fabrication. Cela viendra crédibiliser et légitimer le discours qui pourra être tenu en lien avec une démarche de développement durable.
Il n’y a donc pas de fatalité environnementale en lien avec l’e-commerce : l’ensemble de la chaine peut devenir plus verte en adoptant les bons réflexes.
Micro-entrepreneur depuis une dizaine année et passionné du web depuis plus de 20 ans, c’est tout naturellement que je partage ici des articles sur le monde de l’entreprise et de ses nombreuses facettes.