Le freelancing présente un avantage et un inconvénient majeur : il est, pour les uns, synonyme de liberté, pour les autres, vecteur d’incertitudes sur le plan financier. La pandémie liée au Covid-19 suivi de près par l’inflation a davantage mis en lumière le mauvais côté de ce statut. Mais vous n’êtes pas sans savoir que l’adaptation est l’une des principales qualités chez l’indépendant. Voici quelques clés qui vous apprendront à gérer les baisses de revenus au sein de votre activité.
Les risques et incertitudes du freelancing : une réalité à considérer ! Solution
Les freelances français ont la chance de vivre dans un pays offrant un certain nombre de dispositifs qui visent à pallier les revenus irréguliers ou le manque de protection sociale des professionnels.
Voici quelques-uns d’entre eux :
- La mutuelle spéciale pour les auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants permet de rembourser les frais relatifs à la santé du souscripteur, mais aussi de faire face aux risques liés à une éventuelle baisse de revenu (en fonction de votre métier).
- Le contrat de prévoyance santé est quant à lui très utile en cas d’arrêt de travail, voire d’hospitalisation. En France, pour les professionnels, les frais médicaux ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Cette prévoyance leur permet de bénéficier d’indemnités d’un montant variant selon le type de contrat souscrit.
- Le système de portage salarial va, pour sa part, décharger le freelance des formalités administratives. En d’autres termes, il lui donnera accès aux mêmes avantages que le salarié, à la différence qu’il profitera en plus de la liberté du freelancing.
- L’indépendant qui souhaite remonter la pente peut également se tourner vers une solution de financement, afin d’adapter son offre à la demande actuelle.
Comment contrer la baisse d’activité de son entreprise ?
Épargner fréquemment, c’est anticiper la baisse d’activité
La vie de freelance se voit ponctuée de périodes de rush, de périodes creuses et de moments où l’activité est au point mort. Dans ces deux derniers cas, le professionnel pourrait se dire : « Pourquoi n’ai-je pas épargné plus tôt ? J’aurais alors les fonds nécessaires pour générer de nouveaux leads. »
Gardez aussi à l’esprit qu’une période de rush est souvent temporaire. D’où l’intérêt d’anticiper la prompte arrivée de sa fin et d’épargner régulièrement dès aujourd’hui.
Nous vous recommandons d’épargner chaque mois un tiers de vos revenus (au minimum). Ces économies vous serviront certainement lorsque vous traverserez un désert financier !
L’épargne à court terme
Le but de l’épargne à court terme est simple : pourvoir aux dépenses imprévues liées à votre activité professionnelle. Cela peut être l’achat d’un nouvel ordinateur, par exemple, dans le cas où celui que vous avez actuellement tomberait en panne.
L’épargne à court terme constitue, en d’autres termes, les sommes d’argent qui serviront au rachat de vos divers outils de travail.
L’épargne à moyen terme
L’épargne à moyen terme, elle, sera d’une grande utilité, particulièrement pendant les périodes creuses en matière d’activité. C’est notamment le cas lors des vacances d’été, où la plupart des gens sont moins disposés à acheter que le reste de l’année.
Parallèlement, l’épargne à moyen terme comblera les pertes d’argent relatives à une baisse soudaine de revenus, notamment lorsque vous souhaiterez partir en voyage. Vous aurez donc l’occasion d’épargner à moyen terme durant les périodes où vos revenus seront au beau fixe.
Profitez-en, on ne sait jamais à quel moment la baisse d’activité surgira.
Penser à diversifier ses sources de revenus
Dépendre d’une seule source de revenus est le meilleur moyen de perdre le cap lors d’une forte baisse d’activité. Évitez à tout prix de dépendre d’un seul client, car vous vous retrouverez, le jour où il n’aura plus besoin de vous, au milieu d’un désert économique.
L’idée ici sera de proposer différentes prestations à votre clientèle cible. Par exemple, un bon rédacteur Web, en plus de la rédaction, peut intervenir dans la correction d’articles, l’optimisation SEO de sites Web ou encore le community management des entreprises.
Vous connaissez sûrement l’expression : « Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. » Ces mots prennent tout leur sens quand la baisse de revenus est sur le point de vous arracher le peu d’espoir qu’il vous reste.
Rester à l’affût des opportunités et ne pas faiblir dans la prospection
Où qu’il soit, le freelance doit garder l’œil et l’esprit ouverts aux éventuelles opportunités. Vous ne pouvez pas connaître tous vos interlocuteurs et les avantages qu’ils pourront vous apporter sur le plan professionnel.
Corrélativement, les freelances n’ont pas toujours le temps de consacrer 50 % de leur activité à la prospection. Pourtant, c’est elle qui augmentera leurs revenus et les mettra à l’abri des coups durs financiers.
Prendre le temps de prospecter de manière non intrusive (naturelle), ne serait-ce que 30 minutes par jour, est la garantie d’en récolter les fruits dans un avenir proche.
Micro-entrepreneur depuis une dizaine année et passionné du web depuis plus de 20 ans, c’est tout naturellement que je partage ici des articles sur le monde de l’entreprise et de ses nombreuses facettes.