Vous souhaitez lancer votre entreprise prochainement. Vous avez l’idée, vous avez étudié le marché et votre offre, et êtes à présent prêt à créer votre entreprise. Il vous reste cependant quelques détails à mettre au clair, qui ont évidemment leur importance. Vous devez notamment choisir un statut parmi tous les types de sociétés qui existent en France. En effet, cet aspect n’est pas à prendre à la légère, car il y a des avantages et des inconvénients à prendre en compte pour chaque type de société et toutes ne conviendront pas à votre projet et à votre situation.
Il est alors essentiel de procéder à un choix réfléchi en prenant le temps d’étudier toutes les possibilités. Pour cela, nous avons listé dans cet article, les différents types de sociétés qu’il est possible de choisir pour créer son entreprise. Il s’agit là d’un aperçu assez complet et qui vous donnera une approche globale. Vous pourrez ensuite vous informer plus en détail sur la société que vous choisirez pour être certain(e) de votre choix.
Vous verrez que le bon choix de son statut est un élément indispensable puisqu’il prendra en compte le nombre d’associés, de salariés, l’importance du capital social, le régime fiscal, etc. De plus, cela aura des répercussions différentes sur l’avenir de l’entreprise en terme de revenu ou de responsabilité des associés notamment.
La SARL
Commençons par le type de société le plus répandu en France. Il s’agit de la Société à Responsabilité Limitée. Cette dernière permet de créer son entreprise sans apport conséquent. En temps normal, il faut un minimum de deux associés pour créer l’entreprise, sauf en cas de création d’une SARL unipersonnelle ou d’EURL. Les associés peuvent être des personnes physiques ou morales.
Ce choix est privilégié par bon nombre de créateur d’entreprise, car comme son nom l’indique, la responsabilité des associés est limité à hauteur du montant investi dans l’entreprise. Néanmoins, il faut savoir qu’en cas de problème de gestion, le gérant (associé ou non) peut être tenu pour responsable des dettes sociales.
Quoiqu’il en soit, la SARL comporte des avantages notables pour les associés par exemple, comme la protection de leurs biens personnels. De plus, ce type de société est très cadré par la loi, ce qui est sécurisant pour tout entrepreneur. Aussi, les gérants majoritaires sont soumis au régime de sécurité sociale des indépendants, plus intéressant que le régime général. Pour finir, les associés ont le choix entre l’impôt sur les sociétés ou bien d’être imposés directement sur les bénéfices à leur nom.
La EURL
Le fonctionnement de l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée est très proche de celui de la SARL. Le point majeur qui différencie ces deux types de sociétés est le nombre d’associés puisque l’EURL ne permet, comme son nom le précise, qu’un seul et unique associé.
C’est un type de société idéal pour les entrepreneurs ne souhaitant pas s’associer à quelqu’un d’autre. L’imposition se fait normalement sur les revenus de l’associé, mais vous pouvez opter si vous le désirez pour l’impôt sur les sociétés.
Il faut savoir qu’à tout moment vous pouvez choisir d’intégrer un ou plusieurs associés, votre entreprise deviendra alors une SARL.
Les démarches pour fermer une EURL peuvent s’avérer coûteuses et chronophages. Nous vous conseillons de bien étudier votre projet et d’opter pour le statut de micro-entrepreneur si vous n’êtes pas certains du succès de votre entreprise.
La SA
La Société Anonyme est préconisée pour des projets conséquents. Il faut en effet un minimum de 37.000€ de capital pour débuter votre activité. De plus, un nombre d’actionnaire minimum est obligatoire. Il faut alors que 2 personnes s’engagent en tant qu’actionnaires de l’entreprise, ou 7 si l’entreprise est cotée en bourse. Chaque actionnaire n’est responsable qu’à hauteur de son investissement.
La gestion d’une telle entreprise est lourde et coûteuse. Mais l’un des avantages de ce statut est son gage de sérieux. Ouvrir une Société Anonyme n’est pas donnée à tout le monde. Ce type d’entreprise permet d’avoir une image plus sérieuse et appréciée par les banques et investisseurs notamment.
Cette structure n’est pas adaptée aux petites et moyennes entreprises pour lesquelles il est plutôt conseillé de se tourner vers une autre structure.
La SAS
La Société par Action Simplifiée est une structure d’entreprise commerciale qui offre davantage de souplesse que la Société Anonyme. Cela se traduit notamment dans la rédaction des statuts qui laisse plus de liberté.
Son organisation est donc plus libre. Mise à part l’obligation d’être représentée par un Président, l’entreprise s’organise comme elle l’entend. L’assemblée générale des actionnaires n’est pas soumise à la loi, mais aux statuts. De même, les conditions d’entrée et de sortie des actionnaires sont décidées par les actionnaires.
La SAS est donc beaucoup plus souple, mais dans les différents types de sociétés qu’il existe, celle-ci ne permet pas d’être côté en bourse.
La SASU
La Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle est une SAS particulière qui ne se compose que d’un seul associé. Cette structure est très relativement libre puisqu’il n’est pas nécessaire d’avoir un minimum de capital, ni d’avoir un commissaire aux comptes. Le fonctionnement et la rédaction des statuts sont également libre, tout comme la cession d’actions. Pour autant, elle conserve toutes les garanties de la SA pour les investisseurs.
La SNC
La Société en Nom Collectif est très peu utilisée puisqu’elle ne dissocie pas les biens personnels des biens de l’entreprise. Cela fait prendre un risque aux associés qui devront rembourser les dettes de l’entreprise avec leurs biens personnels.
Deux associés sont nécessaires pour sa création, mais pas de capital minimum. L’impôt se fait sur le revenu des associés, sauf demande particulière.
La SCP
La Société Civile Professionnelle est un type de société particulière. Elle n’est utilisée que dans les cas où des personnes exerçant la même profession libérale souhaiteraient s’associer pour exercer en commun. Aucun capital n’est nécessaire et chaque associés est imposé sur son revenu.
L’EI
L’Entreprise Individuelle est une entreprise créée en nom propre. Elle ne se dissocie pas de la personne physique qui l’a créé. De ce fait, le patrimoine de l’entrepreneur individuel est associé à celui de son entreprise. En cas de dette, ce dernier pourra être amené à utiliser ses biens personnels.
L’Entreprise Individuelle peut cependant évoluer vers une EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée) ce qui permettra à l’entrepreneur de prendre moins de risques.
La micro-entreprise est également une possibilité. En effet, Il n’existe pas de distinction juridique entre l’EI et la micro-entreprise. Mais cette dernière est soumise à beaucoup moins de contraintes, notamment en terme de comptabilité.
Vous avez à présent une vision globale des différents types de sociétés qu’il est possible de créer. Nous vous invitons à vous renseigner en profondeur sur le type, ou les types d’entreprises, qui semblent les plus intéressantes par rapport à votre projet d’entreprise.
Mais créer sa société ne suffit pas, et dans certains cas il se trouve que certaines entreprises sont plus adaptées que d’autres en fonction du mode de management que vous allez choisir, et ce en fonction de votre projet et de vos équipes en interne !
Quel mode de management en fonction de votre type de société ?
Aujourd’hui, comme vous le savez, les français et particulièrement les jeunes sont de plus en plus sensibles aux questions de management et d’organisation au sein des entreprises. En effet, certains ont même fait le choix de changer complètement de vie parce que leur travail au quotidien n’était plus du tout en rapport avec leurs aspirations personnelles, ce qui est tout à fait à leur honneur ! Mais il n’y a pas que la nature d’une entreprise et des produits ou services qu’elle présente qu’il faut regarder. Les jeunes en France sont également sensibles aux différentes méthodes, comme par exemple le management de transition qui fait de plus en plus parler de lui dans les entreprises !
Cette méthode qui nous vient des Pays-Bas fait actuellement un très gros carton partout en Europe notamment, bien que l’on appelle parfois cette méthode l’interim management. Il faut dire que c’est une très bonne façon en effet de mettre à profit les expériences de tout le monde et notamment des cadres qui sont très compétents, dans des délais qui sont de plus en plus courts.
Dans le cadre de certains projets, le management de transition est un vrai facteur de réussite pour les postes seniors et juniors, car cela permet notamment une entente globale dans une équipe où tous les participants arrivent à progresser. Comme vous pourrez le constater si vous êtes amenés à appliquer cette méthode de management qui a d’ores et déjà fait ses preuves depuis les années 70 maintenant, il se peut que certains employés soient assez réticents à appliquer cette méthode qui a parfois été plutôt décriée dans les médias.
Mais comme on le sait pour tous les cadres qui ont déjà fait cette expérience une fois dans leur vie, c’est une façon unique de travailler et de réussir à mener des projets à bien dans des délais qui sont parfois très courts : aucune autre méthode de management n’aurait pu être appliquée pour certaines entreprises qui se doivent malheureusement de travailler dans l’urgence car c’est une façon unique de bénéficier d’un savoir-faire très précis.
Micro-entrepreneur depuis une dizaine année et passionné du web depuis plus de 20 ans, c’est tout naturellement que je partage ici des articles sur le monde de l’entreprise et de ses nombreuses facettes.